Les cabots de l'UMP

« Ils aboient devant leurs maîtres mais ne les mordent pas. Ils aboient pour donner la vraisemblance d'une certaine objectivité » Michel Caméraman à France 2

Retour sur un match truqué arbitré par une croupière de L’UMP.

On s'attendait à un débat démocratique (à trouver assis à la même table, Besson, Le Pen, Peillon) Mais pas à une émission de variété dont le conducteur avait été savamment écrit pour servir la soupe à l'UMP sur son thème de campagne : l'identité Nationale.

Première Surprise : Besson est seul sur le plateau. Surprenant pour un "débat"

Chabot mine renfrognée fait semblant de mordre. Mais paf elle envoie un magnéto : merde alors on dirait du Gala, ou un sujet sur un candidat de Star Academy juste avant le vote.

Retour en Plateau après une dernière image de Besson marquant un penalty première division. Il s'y connaît en foot le coco et Arlette lui laisse le temps de placer son anecdote. (A t'il lu le conducteur de l'émission ? Vu le sujet avant ? )

Il est a l'aise, en tout cas, Besson, face a Chabot. Ca nous surprend parce qu'elle est parfois agressive et désinvolte. On a quelque fois peur pour lui, mais il l'a connaît bien sa chienne. Il sait qu'elle le mordille gentiment mais qu'elle ne lui plantera pas ses crocs sauvagement. En fait, on comprend vite. C'est comme au cirque. On fait peur au public mais tout est calculé au millimètre. Il ne se passera rien d'imprévu.

Faire valoir Numéro un Marine Le Pen entre enfin en scène. On apprend alors que faire valoir numéro 2 c'est décommandé. Et bien si, en voilà de l'imprévu. Arlette est furieuse. Le conducteur sera malmené. Besson s'assure avec elle qu'il n'aura pas une « double ration » de faire valoir numéro un : ce n'était pas prévu dans le conducteur. On sait jamais si l'émission se transformait soudain en débat démocratique...

Bref, ensuite on assiste au match Marine Le Pen-Besson. ça donne une Arlette Chabot qui intervient de temps à autre quand la candidate FN se fait trop dangereuse et qu’il commence à y avoir débat. Le combat est perdu d’avance puisque Besson à sa chienne de garde.

Et puis.. toujours pas de Peillon, parce que Peillion ça rime pas avec couillon, il avait pas envie de jouer le dindon de la farce. Il a donc tout bonnement dynamité le débat. Un vrai truc d’Anarchiste. Et puis, voilà que l’Arlette nous met un autre magnéto. Toujours sur le registre du foot. Feu Philippe Séguin explique sur les images de liesse après la victoire de l’équipe de France en 98 que pour lui c’est ça l’Identité Nationale. Cut. Retour Plateau. Arlette tend la perche à Besson. « Vous avez des points commun avec Philippe Séguin » sachant que les morts sont toujours plus sympathique aux français. Et que dire des morts qui évoquent la victoire de 98 : presque des saints. Oui, avoue Besson, nous sommes tous les deux Pupilles de la Nation, fils d’immigrés. A ce moment là, on a presque envie de pleurer. Ça sent la fin. On parle un peu d’Haïti. Besson, encore lui glisse un mot sur le sujet. Il remercie France 2 d’avoir eu la délicatesse de terminer sur ce sujet. La messe est dite. Un vrai débat démocratique.

Même si Sarko avait écrit lui même le conducteur il n’aurait pas fait mieux.